Comment je me suis préparé pour mon premier voyage en solitaire

Au départ, j’hésitais vraiment, pas sûr d’avoir la carrure pour me lancer dans l’aventure. Et puis, l’envie de voyager seul est devenue de plus en plus forte. Alors je me suis jeté à l’eau et ça a été une expérience inoubliable.

Où voyager quand on est seul ?

Des voyages, j’en avais déjà fait plusieurs, avec mes parents d’abord et ensuite avec des potes. Là, c’était différent : j’avais besoin d’un truc nouveau. Je voulais voyager seul, sans contraintes. Être indépendant et libre de choisir mes destinations et le programme. Bon, partir au bout-du-monde avec mon sac-à-dos, je ne le sentais pas trop quand même. Mine de rien, ça demande un peu de préparation de partir seul. Je me suis dis que voyager seul en Europe, ça avait un côté plus rassurant, moins extrême comme première expérience. En plus, c’est pratique, tu as des cars et des trains qui t’emmènent un peu partout et des auberges de jeunesse pas trop chères si tu ne réussis pas à dormir chez l’habitant.

Pour simplifier les choses, parce que c’est une première, on peut choisir une destination en fonction de plusieurs critères. Je me suis par exemple demandé si je pourrais communiquer avec les gens. Je parle un peu l’anglais, comme tout le monde, mais c’est plus facile d’aller dans des régions un peu touristiques. Là, au moins, tu es sûr que tu vas pouvoir te faire comprendre sans trop de difficulté. Ou alors, au contraire, on mise sur le dépaysement total, comme un voyage à Tokyo, et on investit dans un guide avec deux trois mots de base pour entrer en contact avec les personnes qu’on croise. En tout cas, c’est bien de partir sur une vraie envie, un lieu qu’on a vraiment envie de découvrir et de parcourir sur la durée.

 

Pourquoi voyager seul ?


J’avais eu une année plutôt difficile au niveau perso et mes études m’avaient lessivé. J’avais juste envie d’un truc qui sorte de l’ordinaire, partir seul pour réfléchir et me ressourcer. Un jour, je suis tombé sur un article qui parlait de voyance par téléphone. C’est dingue, mais j’ai donc pris un rendez-vous en ligne sur le site du cabinet KLD. Pour voir, par curiosité… Et là, j’ai halluciné. Tu tombes sur un médium qui lit en toi comme dans un livre ouvert. Je n’ai pas parlé de voyage en solo et on me fait une prédiction de séjour dans le pays d’Europe où je rêvais d’aller. Autant dire que ça a balayé mes derniers doutes sur ce voyage en mode « je suis autonome » et j’ai immédiatement pris mon billet d’avion.

Quand on est seul, on est à la fois dispo pour aller vers les autres ou rester à distance. Mais on peut aussi et surtout s’accorder le droit à un peu d’égoïsme. C’est tellement plus simple que de devoir négocier les visites à faire ou à éviter, le choix d’un restau ou l’emploi du temps de la journée. J’avais prévu de passer quelques heures dans un village et j’y suis finalement resté quatre jours parce que l’ambiance me plaisait et le cadre était somptueux.

Personne ne t’attend le lendemain et tu gères comme tu veux. Se retrouver avec soi-même, ça c’est une chose qui ne m’était jamais arrivée avant. Alors je me suis surpris à être organisé et déterminé. Chaque petite galère comme le seul bus de la journée raté est devenue l’occasion de m’adapter. J’ai appris à me connaître à travers cette expérience. J’ai pris conscience que je pouvais me prendre en main et décider sans l’aide de personne des choix à faire.

Est-ce que j’ai aimé voyager seul ?


Voyager seul en Europe, c’est une façon de rencontrer des gens. L’idée d’un périple en solitaire n’empêche pas de croiser d’autres amateurs de balades hors des sentiers battus. Le plaisir, c’est de ne pas suivre un programme que d’autres t’imposent. Là, tu peux te laisser guider par tes envies et choisir tes destinations sans prise de tête. Après ce premier voyage solitaire, j’envisage même de recommencer au plus vite. Par petites étapes, je me verrais bien faire un tour du monde. Il y a tellement de pays à visiter ! Et puis, c’est sympa de se retrouver dans des auberges de jeunesse avec d’autres baroudeurs. Tu peux échanger des impressions sur les lieux à voir absolument. C’est aussi dans les auberges que tu vas trouver des bons plans parce qu’il y a toujours quelqu’un pour te donner un conseil.

Le plaisir de profiter pleinement des choses fait partie du « plus » de voyager seul. En suivant le plan que l’on s’est fixé, la fierté d’être au bout-du-monde est encore plus forte. Je me suis aperçu que j’étais capable de me débrouiller à tous les niveaux, ce qui m’a donné confiance en moi. C’est bien aussi de trouver des solutions sans faire appel aux parents ou aux amis. C’est rassurant, parce qu’en dernier recours, on n’est jamais totalement isolé. Mais là, tu cherches les moyens de passer un séjour le plus serein possible. Finalement, je comprends mieux maintenant pourquoi les Anglo-Saxons font ce types de voyage en solo avant d’entrer dans la vie active ou de se lancer dans de longues études.

Comment ne pas avoir peur de voyager seul ?

Aimer voyager, c’est forcément indispensable pour se lancer avec son sac-à-dos. Mais c’est normal d’avoir des peurs. Après tout, on quitte son confort habituel pour tenter un truc inédit. Pour se rassurer, on peut commencer par lire deux trois blogs pour connaître l’avis de gens qui ont fait la même démarche. Voyager seul, c’est prévoir pour éviter les problèmes une fois sur place. Quand on est au bout-du-monde, tout doit être planifié. Moi, j’avais quelques adresses recommandées comme celles d’auberges. J’avais aussi noté les endroits où il est facile de se faire héberger chez l’habitant. Les peurs de la nouveauté s’estompent très vite quand tu vois que tu peux rencontrer des gens et partager avec eux.

J’ai apprécié de me fier à mes intuitions car dès que je ne sentais pas une situation, je n’insistais pas. Donc, pas de problèmes majeurs à signaler. J’avais quand même prévu et anticipé le maximum de difficultés, histoire de m’y préparer si elles se présentaient. J’étais confiant car j’ai été à la fois prudent et tout à fait capable de réaliser toutes les activités que j’avais projetées. C’est un peu comme un exam que tu réussis en étant motivé et prêt à donner le maximum. Tu as le trac, mais tu t’es donné les moyens de franchir les obstacles. Et ça marche !


Aimer voyager permet de belles découvertes. Si vous voulez tenter l’expérience, elle vaut vraiment le coup. On en revient nourri de rencontres, d’anecdotes et d’images qui enrichissent. Alors, prêts pour un tour du monde ?

Espace partenaires